Greenpeace a publié ce mardi une étude dans laquelle elle évalue l'effort de réduction d'émission de CO2 pour 2030. Selon cette étude, l'effort sera plus important que prévu.
La Commission européenne a demandé à l'Union européenne de se fixer comme but de réduire ses émissions de CO2 de 40% pour 2030 dans le but de tenir l'objectif d'une réduction de 80 à 95% pour 2050 (par rapport au niveau d'émission de gaz à effet de serre de 1990).
Cependant, Greenpeace annonce ce mardi matin qu'une étude menée par Ecofys révèle que l'Union européenne devra prendre des mesures plus drastiques que prévu car l'effort nécessaire de réduction de CO2 devrait plus atteindre 49% en 2030. 49% auxquels il faudra encore ajouter 7% pour tenir compte des 2 milliards de quotas détenus par certains grands groupes sidérurgiques.
En d'autres mots, pour Greenpeace, l'Union européenne doit revoir ses objectifs à la hausse pour 2030, et ce même si l'UE est la seule région du monde à s'être imposé des contraintes pour 2020 et à les tenir. Pour rappel, l'UE représente aujourd'hui 11% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde.
De son côté, Connie Hedegaard, la Commissaire européenne en charge du climat, semble approuver la vision de Greenpeace puisqu'elle estime que l'UE doit s'imposer de nouveaux objectifs pour 2030 dans le but d'être en position de force pour la conférence internationale sur le climat qui doit se dérouler en 2015 à Paris.
On rappellera qu'une des manières de diminuer les émissions de gaz à effet de serre consiste à se tourner vers les énergies renouvelables.
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